Décryptage !
Bilan de l'équipe
SNAPEC 2018 : décryptage d'une communication soignée (et sans scrupule)
L'équipe sortante du SNAPEC
(enfin, on ne sait pas encore qui exactement puisque les candidatures ne sont
pas encore connues à 3 semaines de l'élection ...) a communiqué son bilan et programme.
Belle photo.
Pour le reste, devant tant de mensonges éhontés, un
décryptage s'impose. Notre réponse-ci dessous:
La tentative
d'illusionisme par l'auto-célébration
Notre bilan unanimement positif !?
Oui, l'unanimité moins une équipe d'opposition qui se présente (incluant des membres du CD) en
dénonçant des pratiques très
contestables et des dysfonctionnements
graves, la démission des 2 salariés
et de 2 élus, une AGE pour remanier
le trio présidentiel votée à 6 voix contre 1 en comité directeur en
septembre dernier ...
Faits/sources :
- démission récente des 2 salariés en lien avec
leur désapprobation des méthodes de l'équipe actuelle
- démission de 2 élus en 2 ans pour manifester leur
désapprobation des méthodes de l'équipe actuelle
- vote en CD d'une AG extraordinaire avant décembre
2017 pour remanier le trio présidentiel (cf. compte rendu de réunion du 12/09/2017,
adopté à à 6 voix sur 7)
Se réclamer du pragmatisme à défaut d'être en
mesure d'exposer et de porter des convictions
Dans son programme, l'équipe SNAPEC 2018 se
présente en candidats se réclamant du « réalisme », seuls à même de gérer des sujets « très techniques » (que les
adhérents ne pourraient pas comprendre ?).
L'idée de « révolutionner »
leur semble inquiétante, les postures
partisanes, souvent néfastes. Et ils affirment tranquillement que « le SNAPEC n'a aucun parti pris politique. »
Si le SNAPEC n'est effectivement pas un parti mais
un syndicat, nous pensons que le
syndicalisme est profondément politique et que politique n'est pas un gros mot.
Concernant l'altitude,
l'analyse de SNAPEC 2018 est que le syndicat se serait engagé « dans une position trop dure ». Nous
ne sommes pas d'accord sur ce point là. Et nous avons surtout constaté que la "tête" du syndicat, cette
année durant, n'a pas assumé ni porté pleinement le discours syndical voté à
l'AG et en CD.
C'est
faire preuve de bien peu de courage politique et d'intégrité que de ne pas porter la voix de ceux qui vous ont
désignés pour les représenter et d'abandonner avant d'avoir vraiment tout essayé.
Nous dénonçons cela fermement.
Quant à la nécessité de « coller à nos réalités et aux
possibilités effectives dont nous disposons », nous confirmons
qu'effectivement, la disparition en 2017
pendant plusieurs mois du président du SNAPEC de toute communication avec les
salariés, le CD, le bureau et même le trio (dont se sont plaint les salariés
et ses propres vice-présidents), sans avoir pris la peine de mettre en place un
interim, limite substantiellement les moyens d'action.
Faits/sources : Compte Rendu de réunion de CD
12/09, CR d'AG 2017, vote électronique quant à la stratégie altitude en CD, ...
Accès
aux sites : la récupération scandaleuse du travail de l'autre
L'ensemble des articles du bulletin syndical
concernant l'accès aux sites a été rédigé par Guilhem Trouillas.
Le travail de réflexion (et la production de
documents : grille de lecture syndicale, outil d'aide à l'accompagnement, ...) sur
l'accès aux sites à proprement parler, sur la privatisation-marchandisation des
sites ainsi que sur la contribution et l'organisation locale des pros est à 99%
celui de Guilhem Trouillas.
Le colloque SNE d'octobre 2017 a été organisé par
Quentin Fellot, stagiaire DEJEPS escalade en milieux naturels dont le tuteur
était Julien Chaussidon. C'est Guilhem Trouillas qui a animé la journée et
accompagné Quentin sur son stage.
C'est une
récupération honteuse d'un travail auquel n'a participé aucun membre rattaché à
SNAPEC 2018 !
Faits/sources : Bulletins syndicaux de ces deux
dernières années, Compte rendu du Colloque SNE, DEP de Quentin Fellot
Se
poser en garant de la continuité et de la stabilité : une tentative de
verrouillage du pouvoir qui ne dit pas son nom
Le
Règlement Intérieur n'a fait l'objet d'aucun travail du Comité Directeur avant
le 16 janvier 2018, date de
démission de Guilhem Trouillas. C'est le comité directeur seul qui est
statutairement responsable de la rédaction du R.I.
Les dispositions adoptées relatives à l'élection
des présidents (obligation d'avoir été membre du CD au moins un an dans les
trois dernières années) et membres de comité directeur (délai de dépôt de candidature
un mois avant l'AG), si elles sont présentées comme des garde-fous
démocratiques, témoignent en réalité d'une conception
de la démocratie très personnelle. On s'étonne que ces dispositions, même
si elles sont assorties de la possibilité de bénéficier d'un régime dérogatoire
(grand prince en plus!), concernent curieusement le candidat d'opposition à la
présidence, Julien Chaussidon.
Sur le fond, pourquoi mettre des barrières aussi
absolues et catégoriques, au risque de se voir très limité dans les compétences
et les bonnes volontés disponibles pour le syndicat, alors que le seul respect
de quelques règles de bonnes pratiques suffisent ?
Faits/sources : Compte Rendu de Réunions de CD,
Votes électroniques, Règlement Intérieur voté le 5 février 2018.
Indépendance
du syndicat et lutte contre le conflit d'intérêt : les CREPS, une menace ?
On s'étonne de cette préoccupation majeure de
Pierrick Dalban et de l'équipe SNAPEC 2018 qui considère qu'un moniteur.rice
formateur.rice en CREPS ne puisse pas accéder au poste de président ou
vice-président. Etonnamment, cela concerne justement le candidat d'opposition à
la vice-présidence escalade, Guilhem Trouillas.
Sur le fond, on est là encore dans une logique de
verrouillage, maquillé de réformes de transparence et d'indépendance, là où des dispositions très simples de
fonctionnement ordinaire suffisent. Les représentants syndicaux, quel que
soit leur poste ne doivent simplement pas s'occuper des sujets relatifs à leurs
intérêts personnels et/ou immédiats.
Par ailleurs, c'est une vision très étriquée de l'indépendance et du conflit d'intérêt.
Il y a bien d'autres sources potentielles de conflits d'intérêt. Par exemple, nous
avons la particularité d'être un syndicat regroupant des travailleurs aux
statuts très différents. Comme il est fondamental qu'un représentant syndical,
par ailleurs intervenant en CREPS, ne puisse pas être le référent formation au
SNAPEC, nous considérons qu'un
responsable de société commerciale faisant appel à des travailleurs salariés ou
indépendants en sous-traitance n'est pas en mesure d'avoir des responsabilités
syndicales en matière de défense et de protection des conditions de travail.
Il suffit juste d'attribuer en conséquence les responsabilités de chacun.
Un
manque cruel de discernement et de sens politique
Nous ne pouvons nous empêcher de mettre en regard
la ligne politique extrêmement dure et coercitive de SNAPEC 2018 concernant de
prétendus conflits d'intérêts/ingérence CREPS-SNAPEC et celle très molle vis à vis de nos interlocuteurs
(SNGM, FFME, Ministère, ...) lorsqu'il s'agit de défendre nos diplômes et nos
prérogatives.
Nous sommes très loin d'avoir une vision
manichéenne de nos relations avec nos partenaires et interlocuteurs. Si notre
position est évidemment discutable, nous pensons que le discours de SNAPEC 2018 est lui très problématique dans son analyse
du jeu d'acteurs, des rapports de force et de sa représentation de l'action
syndicale.
Des
imprécisions, des allégations sans référence, du plagiat, du mensonge par
omission et des sous-entendus coupables
·
certains de nos opposants : mais qui donc ?
·
Avenir de l'IF-SNAPEC : un copier-coller de notre programme était encore
plus rapide ?
·
SNPSC (Syndicat
National des Professionnels de la Spéléologie et du Canyon) dans les
négociations de filière escalade ?
·
Notre constat est sans appel : le SNAPEC a de
grosses lacunes en la matière (NDLR:
la communication syndicale) : lesquelles ? Quelles sont les propositions pour y
remédier ?
·
Par ailleurs,
nous sommes interpelés par la constante référence à des conflits de personne là où à l'évidence il y a divergences de points de vue. Une manière nauséabonde de tenter de disqualifier l'opposition.
Julien Chaussidon et Guilhem Trouillas
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